Cazadora de nubes / Chasseuse de nuages


 

«Peor para el sol» 80×80

Dicen que las musas de los poetas viven en las nubes.

No sé por qué, pero me atraen….

Quizás por su variedad de contornos y colores; por su relación con lo más exaltadamente imaginativo, en la fantasía del contemplador más sensible las nubes se transforman en mujeres, navíos, animales….tan pronto son negras como radiantes de luz. Por su fluir en el cielo; no importa su ritmo, lo esencial es su indetenible movilidad :” su ver pasar” el tiempo. O por esa tenue corporeidad condensación de emoción y estética.

Las nubes son “Castillos en el aire”, efímeras figuras dominadas por Eolo, ecos de nuestros deseos inalcanzables, compañeras fieles de nuestro viaje.

Confieso visitarlas a menudo.


On dit que les muses des poètes vivent dans les nuages.

Je ne sais pas pourquoi, mais je suis attiré par eux…..

Peut-être en raison de la variété de leurs contours et de leurs couleurs ; en raison de leur relation avec l’imaginaire le plus exalté, dans la fantaisie du contemplateur le plus sensible, les nuages se transforment en femmes, en bateaux, en animaux …… Ils sont bientôt noirs et rayonnants de lumière. Par leur écoulement dans le ciel ; peu importe leur rythme, l’essentiel est leur mobilité imparable : «regarder le temps passer». Ou par cette corporalité ténue, condensation d’émotion et d’esthétique.

Les nuages sont des «châteaux dans les airs», des figures éphémères dominées par Éole, des échos de nos désirs inatteignables, des compagnons fidèles de notre voyage.

J’avoue les visiter souvent.